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John Lee Hooker était son oncle et l'a recueilli quand il était adolescent. Aujourd'hui Archie raconte son blues et l'histoire de la famille : "J'ai quitté les plantations du Mississippi à 13 ans pour gagner le nord par la route 49 attiré par les lumières de la grande cité, Memphis, Tennessee. Mais ma rencontre avec le blues s'est réellement produite en 1989 quand j'ai déménagé chez mon oncle John Lee, le "Boogieman" en personne... "

Père de la salsa new yorkaise et mémoire africaine à Cuba, le Son, genre rural aux multiples facettes, est une matrice qui a essaimé dans un nombre incomparable de styles. Voici un hommage aux grandes voix de soneros, typique d'un Cuba originel : Beni More, Celina Gonzalez, Sonero Matancera etc.

Septième album studio du groupe britannique à l'atmosphère sombre et dont le thème général se trouve dans le titre. Matthew Bellamy s'explique : "Pour moi, les drones sont des psychopathes métaphoriques qui permettent des comportements déviants sans recours possible. Le monde est dominé par des drones utilisant d'autres drones pour faire de nous des drones. L'album suit le parcours des hommes, de leur abandon et perte d'espoir, leur endoctrinement par le système pour devenir des drones humains, jusqu'à leur défection finale".

On retrouve une nouvelle fois Ben Harper et Charlie Musselwhite sur ce futur classique de modern blues. Sur ce disque, le douzième album studio de Ben, se mêlent à la fois gospel, country et rhythm & blues. Cette alchimie lui permet d'élargir sa palette artistique de manière inédite. Harper, Musselwhite et le groupe composé du guitariste Jason Mozersky, du bassiste Jesse Ingalls et du batteur Jordan Richardson, interprètent ces chansons intenses et poignantes en faisant le choix de la simplicité.

Le livret comprend une interview approfondie d'Abiodun, poète et membre fondateur de The Last Poets, détaillant le processus d'écriture de l'album. Aujourd'hui, les Last Poets sont souvent considérés comme les parrains du rap, on le comprend en écoutant leurs premiers enregistrements. Leurs textes englobent la révolution, le sexe, la mort, les drogues et le Black Power. Ce disque n'est pas un album de protestation, c'est un album d'inspiration à travers les mots inclusifs et la voix divine d'Abiodun qui n'est plus un homme en colère, mais un homme plus âgé et plus sage, qui réfléchit sur sa vie et ses quêtes spirituelles.

Personne n'est plus qualifié que Neil Young lui-même pour décrire Homegrown : "Cet album est le pont entre Harvest et Comes a time". Enregistré entre juin 1974 et janvier 1975, Homegrown devait sortir en 1975 avant que Neil n'annule la sortie. L'album est resté inédit jusqu'à présent, atteignant un statut légendaire parmi les fans de Neil Young. Il est composé de douze chansons de Neil Young, dont sept sont inédites - Separate ways, Try, Mexico, Kansas, We don't smoke it no more, Vacancy et Florida (un titre spoken word). Sont également inclus les premiers enregistrements de Love is a rose, Homegrown, White line, Little wing et Star of Bethlehem - différentes versions qui apparaîtront toutes plus tard sur d'autres albums de Neil Young. Neil joue en solo sur certaines pistes (guitare, piano et harmonica), et est rejoint par un groupe d'amis sur d'autres titres, dont Levon Helm, Ben Keith, Karl T Himmel, Tim Drummond, Emmylou Harris et Robbie Robertson. Enregistré en analogique et masterisé à partir des bandes originales, cet album perdu depuis longtemps est un merveilleux ajout au catalogue incomparable de Neil.

Comme un fil d'Ariane déroulé par Louis Sclavis tout au long de ses aventures musicales, il écrit tout naturellement des mélodies originales, nourries par une audace sonore et une esthétique intemporelle reconnue. Les Cadences du Monde ressemble en quelque sorte à un écrin de musiques inspirées par l'ouvrage photographique L'Usure du monde de Frédéric Lecloux. Il en jaillit onze titres qui, en parcourant le monde avec des yeux d'enfants, invitent nos rêves à refaire surface. La formule choisie par Louis Sclavis prend évidemment tout son sens en laissant libre court à une grande liberté dans l'interprétation instrumentale. Clarinettes, violoncelle, guitare et percussions, nous embarquent dans un voyage jubilatoire, lumineux et inspiré.